Le chômage: plus qu’une mentalité pour les jeunes africains

La jeunesse a jadis  pris le chômage pour évidence. Une jeunesse qui a fondé son avenir dans un espoir lointain plutôt que dans le pragmatisme. Pourquoi ce phénomène apparait-il comme une fatalité ?

Une conception du grand nombre

Le chômage des jeunes en Afrique demeure une conception de la masse populaire. Beaucoup pensent  ne plus s’en passer ou s’en défaire. Leur futur parait incertain à cause de la situation qui ne cesse d’empirer. Tant des jeunes finissent leur formation, certains se débrouillent, d’autres embrassent la voie de la migration. Et certains autres se consolent  en ne faisant rien.

La non-exigence de compte aux politiques

Cette éternelle non-activité des jeunes,  est d’une part liée à la non-revendication de compte aux gouvernants en matière d’emploi. Les politiques s’en préoccupent moins, car il y a peu des gens qui leurs mettent de la pression afin de leur rappeler  de ce devoir. Il serait mieux que ces derniers concrétisent leur promesse souvent faites envers les jeunes.

Une jeunesse peu dynamique

Outre, l’obligation de tout gouvernement de créer le travail pour la jeunesse, les jeunes africains ont également la responsabilité d’avoir un esprit de créativité. Ils doivent être dynamiques et omniprésents dans différents domaines du développement. Peu d’entre eux réussissent à ce pari. Les exemples sont multiples à travers le continent. Ils doivent s’intéresser et voire même faire partie de la politique  pour ne pas voir leurs droits piétinés par les anciens.

La responsabilité reste partagée entre les autorités gouvernementales et la jeunesse. Cette dernière porte la grande charge dans le changement de la situation. C’est à elle d’exiger le compte aux gouvernants et à se redynamiser, dans le cas contraire l’espoir de voir une amélioration restera un mythe.